Simon, au Royaume-Uni, demande : Le monde a lancé un mandat d’arrêt international contre le président russe Vladimir Poutine. Pourquoi n’y a-t-il pas eu la même réaction contre les dirigeants du Hamas ? Ne s’agit-il pas d’un crime de guerre à grande échelle ?
Paul Adams, journaliste de la BBC spécialisé dans les affaires internationales, répond :
Israël ne se considérait pas en guerre avec le Hamas avant le 7 octobre, malgré des périodes de conflit antérieures remontant à de nombreuses années.
Pour Israël, il s’agissait d’un acte de terrorisme et non d’une guerre.
Le gouvernement de Benjamin Netanyahu cherche à obtenir justice par ses propres moyens et a déjà tué au moins deux commandants du Hamas jugés responsables des massacres. Et il essaiera sans aucun doute d’en tuer beaucoup d’autres.
On peut s’interroger sur la direction politique de l’organisation – établie au Qatar et au Liban – qui, selon certaines sources, n’était pas au courant des projets d’attaque de sa branche militaire contre le territoire israélien.