Selon Kiev, plus de 2.100 personnes ont été tuées à Marioupol depuis le début de l’invasion russe, le 24 février.
Les survivants se terrent dans des caves, souffrant de pénuries multiples. Des rescapés ont raconté les cadavres gisant plusieurs jours dans les rues, la faim, la soif et le froid mordant. Infliger «une chose pareille à une ville paisible (…), c’est un acte de terreur dont on se souviendra même au siècle prochain», s’est indigné dimanche le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dénonçant un «crime de guerre».