Une décision de justice qui « renforce la campagne de harcèlement et d’acharnement judiciaire visant les lanceurs d’alerte et les défenseurs des droits humains » dans la Grande Île, dénoncent ces organisations, qui réclament l’annulation de cet arrêt et l’abandon de toutes les charges qui pèsent sur l’enseignant.
« Depuis quelques années, il y a de plus en plus de cas similaires. On a comme l’impression que c’est devenu une pratique courante à Madagascar », fait remarquer Volahery Andriamanantenasoa,directrice des Programmes du CRAAD-OI, association signataire de cette déclaration commune et dont l’enseignant est membre. « Il a été condamné à titre de dissuasion. Il ne se sent plus du tout libre de ce qu’il doit dire parce qu’il y a cette menace qui plane au- dessus de sa tête », poursuit-elle.
Les trois organisations demandent au gouvernement malgache d’accélérer le processus d’adoption du projet de loi sur la protection des défenseurs et des militants des droits humains.
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