La presse suédoise persiste et signe. Un peu plus d’une heure après la riposte du clan Mbappé et la réaction publique de son avocate, la presse suédoise a maintenu sa position. Malgré le vif démenti de la représentante du joueur, assurant qu’il n’avait “rien à se reprocher” et qu’une plainte pour “dénonciation calomnieuse” allait être déposée prochainement, une journaliste du quotidien Expressen a défendu les révélations parues en Suède.
“Je veux dire que nous sommes sûrs à 100% que Mbappé est soupçonné de viol. Sans aucun doute”, a assuré Katrin Krantz, journaliste Police-Justice du tabloïd, auprès de BFMTV. “Bien sûr, on ne sait pas s’il est coupable ou non. Ça, c’est au procureur et à la police d’enquêter. Mais nous, nous sommes sûrs.”
“Nous n’avons pas lu le document”
Après que l’avocate de Kylian Mbappé a assuré ne pas avoir reçu une quelconque plainte à l’encontre de son client, la journaliste suédoise a réaffirmé d’un simple “oui” que son journal était sûr à 100% que le nom du capitaine des Bleus figurait sur la plainte pour viol et agression sexuelle déposée auprès de la police de Stockholm. Toutefois, la journaliste a apporté une petite nuance, ou du moins une précision, sur les éléments à la disposition du journal Expressen.
“Nous savons que c’est ça (Mbappé qui est soupçonné) mais nous n’avons pas lu le document. Et ça c’est important”, a enchaîné Katrin Krantz auprès de BFMTV. “Mais nous sommes totalement sûrs que c’est lui.”
Avant de poursuivre sur le travail réalisé par le quotidien scandinave: “Je ne peux pas dire notre source, c’est impossible. Mais je peux dire que nous sommes complètement sûrs que c’est lui, que c’est son nom, que c’est lui qui est soupçonné de viol. Je ne peux pas dire exactement comment on sait cette information, c’est impossible.”
Pas beaucoup d’informations sur la soirée ou sur la jeune femme
Depuis les premières révélations de la presse suédoise, faisant état d’un viol présumé dans l’hôtel où Kylian Mbappé a résidé et pendant la période où il s’y trouvait (mais sans dire si le Français était lié ou non d’une quelconque manière à l’enquête dans un premier temps), peu d’éléments ont fuité sur les faits présumés ou sur le déroulé de la soirée ni même sur l’accusatrice. Au micro de BFMTV, Katrin Krantz a confirmé que peu d’informations avait filtré ces dernières heures.
“Nous n’avons pas beaucoup d’informations sur ça, sur ce qu’il s’est passé à l’hôtel. Non, on ne sait pas beaucoup là-dessus”, a glissé la journaliste suédoise. “C’est pareil, on ne sait pas beaucoup de choses sur cette femme. Nous avons parlé avec son avocat mais elle ne veut pas commenter en ce moment.”
Et la spécialiste des questions Police-Justice en Suède de juger sur la fiabilité des accusations: “C’est vraiment difficile à dire pour moi. Parce que nous ne connaissons pas du tout cette femme et on ne sait pas ce qu’il s’est passé dans l’hôtel. C’est difficile à dire.”
