En Afrique, selon les cultures, la signification du port des chaines aux pieds diffèrent d’un endroit à un autre. Au Sénégal, chez les Peuhls et les Wolofs, le nombre de bracelets aux pieds montre la richesse de la famille. Plus de parures la femme porte, très riche est la famille.
Par contre chez les Senoufos, un peuple au nord de la Côte d’Ivoire, les bijoux aux pieds ne sont portés que durant les grandes célébrations (cérémonie d’initiations ou funérailles).
Chez certains peuples du Burkina-Faso et du Congo, le fiancé est obligé d’offrir plusieurs chaines à sa fiancée avant de débuter les étapes du mariage. Les chaines font même partie des exigences de la dot.
Faut-il le souligner, les matières utilisées pour la fabrication des bracelets aux pieds sont l’or, l’argent, le bronze et l’acier inoxydable. Notons que la vulgarisation de la mode amène à en confectionner en plastique, laine, perles, coquillages et autres.