Christine de Rivoyre, née le 29 novembre 1921 à Tarbes et décédée le 3 janvier 2019 dans le 15e arrondissement de Paris, était une journaliste, écrivaine et scénariste française. Elle a reçu plusieurs distinctions pour son œuvre, dont le Prix Interallié pour son roman Le Petit Matin (1968), le prix Pierre-de-Régnier (1979), le prix Prince-Pierre-de-Monaco et le grand prix de littérature Paul-Morand.
Biographie:
- Christine de Rivoyre a passé une partie de sa jeunesse dans les villes de garnison où son père, François, officier de cavalerie, était envoyé.
- Après des études au Sacré-Cœur de Bordeaux et de Poitiers, elle s’est rendue à Paris pour étudier la littérature anglaise et la civilisation américaine.
- Elle a obtenu une bourse pour étudier le journalisme à l’université de Syracuse, dans l’État de New York, où elle a rencontré Joan Phelan Tuttle (surnommée « Turtle »), avec qui elle a noué une amitié durable.
- De retour à Paris, elle a travaillé comme attachée de presse pour les ballets des Champs-Élysées.
- Elle a rencontré le journaliste Olivier Merlin, responsable des pages sportives et des critiques de spectacles au Monde, et a rejoint le quotidien d’Hubert Beuve-Méry. Elle a interviewé des artistes anglais et américains tels que William Faulkner et Charlie Chaplin.
- Son premier roman, L’Alouette au miroir, inspiré du monde de la danse, a été publié en 1955 et a remporté le prix des Quatre-jurys et le prix Louis-Barthou de l’Académie française.
- Elle a ensuite travaillé pour Marie Claire en tant que directrice littéraire du magazine.
- Elle a hérité de la maison de sa mère à Onesse-et-Laharie dans les années 1980, où elle s’est installée et a écrit le roman Belle Alliance (1982), imprégné du souvenir de sa mère et inspiré par sa passion pour les chevaux.
Belle Alliance se déroule entre Paris et les Landes. L’héroïne, Margot, abandonnée par l’homme qu’elle aime, se réfugie dans la vieille maison familiale, Belle Alliance, où elle a vécu son enfance illuminée parmi les fleurs, les pins et les chevaux. Le roman évoque des souvenirs d’intense bonheur partagés avec sa mère, Louisa, et explore la mélancolie et la douceur du retour aux sources